Han nan je me suis ENCORE tromper de chemin [LIBRE]

La nuit passait vraiment longuement, et une brise glaciale passer quasi toute les dix secondes dans le dortoir. Se remuant dans son lit, Edward ne dormais pas réellement, il était quasi réveiller, mais toujours enfermé dans son cauchemars sans fin. Toutes ses couvertures se retrouvant une à une par terre. Et son coussin tombant à la suite sur le sol.

Le jeune homme se leva d’un coup, assis sur son lit passant maladroitement sa main dans ses cheveux blond en bataille. Encore un cauchemar, encore, et encore. Il commençait réellement à en avoir marre. Cela faisait plusieurs jour qu’il n’arrivait pas dormir, enfin qu’il somnolait entre cauchemar et réveille. Il soupira longuement.

Puis descendit du lit à la voler, ramassant les couvertures et son coussin tout en les jetant sur le lit. Il se dirigea immédiatement vers la fenêtre des frissons le parcourant à la suite des courants d’air. Il était habillé d’un simple caleçon, donc c’est normal qu’il est froid. Enfin bref, il enfila un pantalon en toile noir et une chemise de la même couleur. Il prit sa baguette dans sa main droite et sortit du dortoir, toujours la tête dans les vapes.

Il descendit des escaliers, en avançant vers les toilettes, mais sans sens rendre compte il entra dans ceux de Mimi Geignarde, mais n’ayant pas le temps de voir qu’il s’était trompé de toilette il la vit apparaitre face à lui. Ne l’écoutant même pas, il lui fit un geste de la main la faisant ce taire et lui dit d’une voix glaciale et sans réplique :

- Ne commence pas, je suis déjà assez énervé.

Et ne faisant guère attention à ce qu’elle répondit sortit en trompe de la salle. Quand soudain il rentra en plein dans une personne la faisant tomber à terre.

L'humidité du dortoir des Serpentard est insuportable. Tout le monde sait ca. Mais cette nuit là, ce fut pire que toutes les autres nuits que Sixtine avait passées à Poudlard. Chez elle, elle n'était pas embêtée par l'humidité car la cheminée flambait jour et nuit, ce qui donnait plutôt une atmosphère étouffante qui elle aussi lui était insupportable. Elle commencait à en avoir marre. Où qu'elle aille, elle était toujours embêtée par de petits détails insignifiants que personne d'autre ne remarquait. Les couvertures glacées pesaient sur son corps comme un poid mort et en plus, comble du malheur, elle se rendit soudain compte qu'une des filles du dortoir ronflait et bavait dans son sommeil. A bout de nerfs, elle se redressa et envoya violement son oreiller sur la fille qui n'eut qu'un soubresaut avant de se rendormir. Elle bouillait. Elle bouillait littéralement de rage. Quelle horrible... Grr
Elle détestait être réveillée, mais elle détestait encore plus ne pas réussir à s'endormir. Point positif : elle allait pouvoir se moquer de cette sale fille toute la semaine.
Elle rejeta brutalement les couvertures par dessus le grand lit. Elle alla récupérer son oreiller avec le moins de douceur possible mais l'autre serpentard ne se réveilla pas.
Sixtine portait jusque là une légère nuisette rose en soie et dentelle mais elle la troqua contre un jean délavé et un corset qui laissait une vue généreuse sur sa poitrine sans que ce soit vulgaire. Elle enfila de petites ballerines noires aux pieds et sortit en trombe et avec le plus de bruit possible du dortoir. Puis elle sourit en se rendant compte qu'elle avait oubliée sa baguette. Elle retourna donc dans le dortoir comme un troupeau d'éléphant en migration et prit bruyamment sa baguette sur sa table de chevet. La salle commune était déserte, mais, au moment où elle y entrait, elle vit quelqu'un en sortir furtivement. Chouette! Une opération espionnage !
Elle suivit le serpentard à travers un dédale sans fin de couloirs, baguette éteinte pour ne pas se faire repérer. Elle avancait donc à tâtons, en essayant de faire le moins de bruit possible, manquant à plusieurs reprises de percuter une armure. Elle n'arrivait pas à distinguer si la personne qu'elle poursuivait était de sexe masculin ou féminin. Elle connaissait la plupart des serpentards et avoir un scoop inédit sur l'un de ses camarade était tellement alléchant qu'elle ne pouvait s'empêcher de sourire euphoriquement.
Soudain, la lumière de la baguette de l'inconnu disparut. Mince, il avait du tourner sans qu'elle s'en rende compte.
Sixtine avanca doucement dans le noir pendant quelques instants avant de se faire soudain percuter de plein fouet. Elle tomba à terre sous la lumière de la baguette de... Keynes? Edward Keynes? Le playboy de serpentard? Elle lui lanca un regard mauvais.

- Ca va pas non?

Elle se releva prestement. Elle n'avait jamais eu le plaisir de coucher avec Edward...Pour le moment. Celui-ci s'interressait toujours aux proies faciles, or la jolie Sixtine était très courtisée et loin d'être une proie facile étant donné son caractère. Elle-même choisissait ses cavaliers de danses nocturnes parmi les proies les plus difficiles, c'était plus amusant. Elle pensait qu'Edward était une proie trop facile cependant. Si elle lui faisait des avances, elle était certaine qu'il ne résisterait même pas et elle trouvait cela tellement peu...amusant !

[ Désoler pour l'immense temps de réponse :s ]

La rage montait de plus en plus en lui. Elle lui formait une boule dans la gorge, et un nœud dans le ventre. Normalement il aurait du déjà commencer à se calmer, mais rien n’y faisait. A chacun de ses pas il tentait tant bien que mal de reprendre son calme mais en vain. Les poings serrés il continuait sa course. Ses pas ceux faisaient rapide et comme douloureux. Sa respiration était haletante et nerveuse. Qu’est ce qui pouvait en avoir marre de ses éternels cauchemars. Le pire c’est que il c’était arrêter depuis ses 12 ans, donc pourquoi recommençaient-il en ce moment ? En plus il ne voyait plus ses parents, il n’avait même plus de contact avec eux.

Soudain il rentra dans une personne, il sortit immédiatement de ses pensées, sa rage disparaissant d’un coup. Il commença à tendre sa main vers l’individu qu’il venait de faire tomber au sol. Mais ce ravisa aussi vite, surtout suite aux paroles de la demoiselle. Qui d’ailleurs se remit debout sans aucune aide. Il posa son regard froid sur la demoiselle reconnaissant la jeune femme qui était dans la même maison que lui. Sixtine. Il la reluqua un moment sans gêne puis enfin lâcha d’un ton froid et moqueur :

- Ca va très bien merci

Il lui fit un sourire en coin en rigolant. Ce n’est pas qu’il ne l’appréciait pas, loin de là. Il ne la connaissait même pas, enfin pas intimement. Mais elle avait une petite réputation chez les Serpentard.

[ C'est pas grave =) le jour où j'aurais du retard tu pourra rien me dire x') ]


Edward posa ses yeux pervers sur la poitrine de la jeune fille qui outrée, plaqua son bras sur son décolleté. Il lança, froid et moqueur comme toujours :

- Ca va très bien merci

Il riait, le misérable. Bien qu'elle soit plus petite que lui, Sixtine le regarda de haut et rrépliqua :

- Oh je vois, tu veux faire de l'humour hein? Si tu le prend comme ca je crois que je vais m'en aller. De toutes façons je n'ai rien à faire ici...

Elle le jaugea un instant avant de finir sur un ton méprisant :

- Et toi non plus.

Elle se retourna brutalement et se figea aussitôt. Des pas rapides se rapprochaient. Certainement Donnel. Cette vieille harpie de directrice traînait toujours dans les couloirs. Sixtine la haïssait. Surtout qu'elle venait juste d'être punie pour la bataille de nourriture dans la grande salle, si elle était découverte ici en pleine nuit, elle serait surment renvoyée.

- Cours, murmurra-t-elle.

Et elle s'enfuit aussi vite qu'elle le pus, Edward sur ses talons. Soudain, elle s'arrêta brusquement et Edward la percuta. Elle le prit par le bras.

- Par ici, dit-elle.

Ils s'engoufrèrent derrière une porte et attendirent, dans le placard à balai, que la directrice passe. Sitine surveillait son camarde. Ils étaient légèrement à l'étroit et se tenaient à quelques centimètres l'un de l'autre.

[Ouey haha]

Il rigola de plus belle en voyant la jeune fille plaçait son bras sur sa poitrine. O lalala elle prenait tout au premier degré la demoiselle. Lui il pouvait faire ce qu’il voulait il était préfet en chef bientôt. Il allait répliquer une pique quand à son tour il entendit des pas dans le couloir. Ca devait être la directrice c’était même obligatoire. A la suite de la demande que Sixtine lui fasse, il courut derrière elle. Mais comme par moment il regardait en arrière. C’est ainsi qui lui rentra dedans.

-Désolé…

Soudain elle le prit par le bras l’attirant dans un placard à balais. L’intérieur était vachement trop petit pour eux deux ce qui faisait qu’ils étaient collés. Il la regarda un instant puis lui fit un petit sourire en coin.

- Un placard à balai et bien dit donc ?!

Il rigola à la suite de ses paroles avant de lui faire un clin d’œil amusé.

[ J'ai changé d'avatar je trouvais Adriana Lima pas belle x') ]

Sixtine lui lança un regard noir avant de répliquer à voix basse :

- Oh très drôle, vraiment. T'avais une meilleure idée peut-être?

Elle le regarda un instant puis se rendit compte qu'il n'avait pas l'air hostile. Alors elle esquissa un sourire. Il était plutôt craquant et elle comprenait très bien que beaucoup de filles tombaient sous son charme. N'ampêche qu'il était une proie facile. Elle allait sortir lorsqu'elle entendit une voix derrière la porte. Elle se ravisa.

- Ah, c'est vous Madame Donnel...

* Le concierge *

- ... Justement, je vous cherchais. Je viens de voir Mimi Geignarde et il semblerait que des élèves se promènent dans les couloirs.

Sixtine lança un regard horrifié à son camarade.

- Fort bien. Je compte sur vous pour faire votre petite enquête, moi je ne suis pas venue pour vous voir, j'ai à faire, alors excusez-moi, je suis pressée.

Ils entendirent des pas s'éloigner et le concierge maugréer.

- Tu crois qu'on peut sortir? demanda la jeune fille à voix basse après quelques minutes.

[Haha moi ça va j’aime bien Adriana Lima, mais c’est vrai que celle de ton ava’ est aussi jolie ]

Il fit mine de réfléchir puis répondit :

-Ben hum ouais, on aurait pu continuer de courir.

Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres puis comme elle le détailler. Il fit de même. Elle était plutôt pas mal, et derrière ce petit côté assez froid, elle avait l’air sympa. Il lui rendit son sourire sans rien dire. Soudain une conversation commença derrière la porte du placard. C’était la directrice et le concierge.

« Raa qu’elle peste cette Mimi Geignarde juste parce qui l’avait un peu remballé » pensa t-il

Il sortit de ses pensées à la voix de Six’, il réfléchit un instant, puis lâcha enfin :

-Je crois qu’il faudrait mieux attendre un peu, on ne sait jamais.

_ Ben hum ouais, on aurait pu continuer de courir.

Il l'observa un long moment puis répondit :

_ Je crois qu’il faudrait mieux attendre un peu, on ne sait jamais.

Sixtine le regarda dans les yeux. Puis, elle se détourna brutalement. Elle avait failli l'embrasser. Pendant une fraction de secondes, elle avait eu une indescriptible envie de sauter sur lui pour l'embrasser telle une groupie. Non mais quelle idiote. Si elle commençait comme ca, elle aurait bientôt couché avec lui.

_ Viens.

Elle avait parlé assez froidement mais ce n'était pas à lui qu'elle en voulait... enfin pas vraiment. Plutôt à elle. Elle lui prit la main et sortit la tête par la porte. Elle regarda des deux côtés sans repérer de source de lumière et sortit sa baguette.

_ Lumos, murmurra-t-elle.

La lumière l'éblouit un instant puis elle prit silencieusement le chemin du dortoir. Ils étaient presque arrivés lorsqu'elle s'arrêta. Ils n'allaient quand même pas se quitter comme ca et faire comme si ils ne s'étaient pas rencontrés ce soir, n'est-ce pas? Elle hésita un instant puis se mit sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur les lèvres du garçon.
C'était son lot quotidien, d'embrasser des presque-inconnus. Sauf que cette fois c'était différent. Ils avaient partagé un placard à balai, ce n'était pas rien tout de même. x')