&& Opale N. Izeur ;; 5ème année Gryffondor

IZEUR Opale
Feat. Jessica Stam

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" Les deux petites filles tombèrent dans les bras l'une de l'autre et la magie du sang les enveloppa, des traits de feu s'enroulèrent autour d'elles puis éclatèrent. Elle étaient redevnues belles. "

Seul un lourd silence répondit à la voix claire d'Idie Izeur. Elle se leva du petit lit où elle était assise depuis un quart d'heure, demeurant immobile, les yeux mi-clos, à conter une histoire à ses deux petites filles. Un jeune homme d'environ vingt-cinq ans entra alors dans la pièce. Marcus Izeur, des cheveu blond miel, des yeux noisette, menton et moustache rasés murmura :

- Tu viens Idie?
- J'arrive.

La jeune maman jeta un dernier regard à ses jumelles avant de sortir de la pièce.


- Du thé mademoiselle Lemoine?
- Avec plaisiiiiir!

La chambre des fillettes était peinte en jaune et en vert anis. La pièce était immense. Les petites filles dormaient ensemble dans un grand lit à baldaquin hérité de leur grand-mère paternelle. Au centre de la pièce, un magnifique tapis persan trônait, portant une table basse en verre. Sur cette table, une belle argenterie décorée de fruits divers était disposée. Autour de cette même table, cinq chaise était installées dont deux étaient occupées par Iris et Opale et les trois autres par des peluches.
Opale était une jolie petite fille au visage rond, aux yeux vifs et aux longs cheveux blond miel comme son père. Iris était une fillette à l'air sauvage, les cheveux chatain roux coupés courts, aux yeux flamboyants de défi et au visage fin. Elles étaient toutes deux vêtues de robes de sorcières bleues que leur mère avait achetées chez Madame Malinas la couturière pour sorciers francaise.

- Les filles, venez vite essayer les vêtements pour l'école !

Les deux fillettes se précipitèrent hors de la chambre.


" - Ouh les sorcières-euh, il faut les brûler-euh,
Ouh les sorcières-euh, elles seront pendues ! "

Les élèves de la classe élémentaire d'Iris et d'Opale avaient fait une ronde et leur tournaient autour. La petite Opale se serrait contre sa soeur à la vue de toutes ces petites filles aux rubans dans les cheveux et aux visages décidés et à ces garçons à l'air hostile.
Iris, elle, faisait face aux agresseurs, la tête haute, avec cette lueur de défi dans le regard. Soudain, toute la ronde tomba par terre, les chevilles de tous les enfants liées ensemble par une magnifique corde argentée.
Iris était une sorcière.


- Allô, madame Izeur? Oui, ici Madame Lecompte, l'enseignante d'Iris et Opale. Il s'est passé quelque chose, vous pourriez venir dès maintenant?
- Oui, bien sûr! J'arrive tout de suite.
Idie prit la voiture et arriva rapidement à l'école, craignant le pire. Lorsque la jeune maman arriva dans le couloir, Iris se jeta à son cou - elle qui détestait les embrassades ! - et Idie vit qu'Opale regardait sa soeur avec fierté et admiration. Iris chuchota à l'oreille de sa mère :

- Ca y est maman, je suis comme toi !

Idie sourit. C'était donc cela !
Elle ramena ses petites filles chez elle et pendant trois jours, ce ne fut qu'un défilé interminable et inninterrompu de tous les sorciers -et sorcières - de la famille qui venait tous du côté maternel, le père des fillettes étant un moldu. Ils venaient tous féliciter Iris tandis qu'Opale restait seule, en retrait. Cependant, elle n'était pas de nature jalouse. Elle était contente pour sa soeur, et malgrès sa peur d'être Cracmolle, elle gardait le sourire.

- Regarde, maman !

Opale montrait à sa mère une belle cerise bordeau. Idie sourit. Elle allait aller la chercher lorsqu'un juron retentissant de son mari la stoppa net. Marcus était un homme particulièrement impatient et borné, malgrès la justice et l'impartialité dont il faisait toujours preuve. Idie fit demi-tour et partit vers la maison tandis qu'Opale regardait toujours le fruit avec envie. Elle s'impatienta.
- Descend d'ici tout de suite ! Je veux te manger. JE VEUX DES CERISES !

Des dizaines et des dizaines de cerises se mirent à pleuvoir sur la petite fille qui était devenue, forgée par la danse classique, fine et menue. Opale hurla de douleur. Les cerises s'abattaient sur elle avec la force d'une averse de grêlons. Iris arriva dans le jardin, essouflée. Lorsqu'elle vit sa soeur, debout sous le cerisier, se protégeant la tête de ses bras frêles, pleurant, suppliant les cerises de rester dans l'arbre, elle s'élança. Elle la prit dans ses bras pour la protéger. Elle était déjà bien plus coriace qu'Opale. Celle-ci avait choisit la danse classique comme sport mais iris avait préféré le...rugby.
Soudain, un grand bouclier se matérialisa au dessus des deux fillettes. Idie était sur le pas de la porte, la baguette devant elle, en position de défense, les cheveux ebourrifés et les yeux brillants. Opale avait finalement montré son talent pour la magie...


Idie organisa un grand repas visant à réunir toute la famille - ce qui n'était pas simple vis-à-vis du côté paternel. Un bal masqué fut mis en place où tous devraient être déguisés pour les dix ans des jeunes filles. A cette occasion, la salle à manger fût agrandie en salle de banquet, le hall d'entrée fut éclairé par le grand lustre en cristal - et pas à la l'électricité, avec des bougies - et les deux soeurs eurents droit à deux magnifiques déguisements.
Iris, dans sa robe rouge de danseuse de flamenco qui lui donnait l'air encore plus fine que d'habitude enchantait tout le monde. Quant à Opale, dans son costume de bergère de brocart blanc, elle était radieuse et voltigeait littéralement pour dire bonjour aux invités. La soirée se déroulait à merveille et Iris et Opale firent la connaissance de Charles, leur cousin.

- Alors c'est vous mes cousines ? Vous n'êtes pas très belles, en plus je suis certain que vous êtes très peu cultivées toutes les deux !

Iris ouvrit la bouche pour répliquer mais elle fut coupée par Opale.

- Je t'interdis de nous traîter de la sort sale petit bourgeois prétencieux ! Tu te crois peut-être supérieur à nous avec tes grands airs de nobles mais n'oublies pas que tu es chez nous ici et que nous sommes des sorcières !

Iris et Charles la regardèrent bouche bée. La première ne l'avait jamais vue aussi audacieuse et le second ne s'était jamais fait insulter ainsi. Charles ne dit plus un mot de la soirée, s'enfermant dans un silence buté.


- Maman, maman ! Des lettres de Beauxbâtons !

Iris et Opale montèrent les escaliers quatre à quatre et allèrent se jeter dans les bras de leur mère. La jeune femme regardait ses filles avec fierté.

- Félicitations, mes chéries ! Venez je vous emmène aux galeries.

Les galeries Lafayette de Paris dissimulaient un étage entièrement consacré aux sorciers et invisible aux moldus. Elles tenaient lieu de chemin de traverse en France. Lorsque les deux fillettes virent le niveau -13 des galeries Lafayettes - fait étrange : elles ne contiennent que cinq étages - pour la première fois, elles furent émerveillées par l'écarlate des murs et les vitrines multicolores.
Elles allèrent chez Donel & Fils, le fabriquant de baguettes, chez Madame Malinas, la couturière, chez Maréchal, boutique animalière, Petit & Grand, boutique de sucreries, Hugo & Co pour les livres et chez Lefresne pour tout le reste telles les plumes. Elle ne manquèrent bien sur pas de visiter les galeries moldues où elles dénichèrent de véritables trésors à prix exorbitants.

- Maman, c'est où la voix 9 1/2?
- Par ici Opale !

Au même moment, un jeune garcon traversa le portail.
Idie, Opale et Iris le suivirent et se retrouvèrent dans l'effervescence du premier voyage à Beauxbâtons. En effet, seuls les premières années prenaient le train pour y aller, les autres étaient transportés en Abraxans, ces grands chevaux ailés typiques de Beauxbâtons. La gare de Lyon, austère et noircie ne ressemblait en rien au quai 9 1/2 qui était à l'inverse chaleureux et lumineux. Opale et Iris montèrent dans le train, rendues muettes par l'excitation.


- Ne pointe pas cette chose sur moi !

Opale abaissa vivement sa baguette. Elle avait pointé celle-ci en direction de la baie vitrée dans l'intention de la fermer lorsque cette fille blonde s'était mise devant.
Il existait cinq " maisons " à Beauxbâtons qu'on appellait " magies ". Il y avait la magie eau, ses élèves étaient calmes et réfléchis, la magie terre, dont les élèves étaient compatissants et doux, la magie feu caractérisait la ruse et la vantardise, l'air ne prenait que des élèves solitaires et mysterieux. Quand à la magie lumière, elle suscitait l'incompréhension. Les élèves qui y étaient destinés n'avait parfois aucun point commun. La répartition était faite grâce à une tablette en cristal comportant cinq symbole. Une améthyst se déplacait pour désigner le symbole de la future maison de l'élève.
Iris et Opale étaient toutes les deux à Lumière, symbolisée par un phénix en plein vol - animal qu'Opale avait toujours admiré - et dont la salle commune se trouvait au rez-de-chaussez. Une grande baie vitrée y offrait à la fois une chaleureuse lumière et une merveilleuse vue sur la mer méditerranée.

- Oh excuse-moi, je voulais juste fermer...
- Ne m'adresse pas la parole, vermine !

Opale resta bouche bée. Son regard devint soudain très méchant.

- Tu me prend pour ton elfe de maison? Que ce soit bien clair, je ne suis ni ton esclave ni ton objet alors je te conseille de me parler plus gentiment !

La fille regarda Opale et fila dans le dortoir en ricanant.


- Vous êtes en retard, Izeur !
- Excusez-moi monsieur.

Opale avait traîné au petit déjeuner et était arrivée en retard à son cours de potions. Elle s'assit et exécuta les ordres qui étaient au tableau.
Sa mixture était d'un gris pâle, elle ne faisait ni fumée, ni bulles et elle était tellement solide qu'Opale eut du mal à en mettre un échantillon dans une fiole pour le professeur.
Elle sortit de la salle. Iris parlait au professeur, elle se rendit donc dans un couloir où elle allait l'attendre. Une feu était là flanquée de trois amies.

- Oh Izeur ! Il paraît que tu nous quittes bientôt. Enfin, je ne m'en plaindrais pas! Bon débarras.
- Tais-toi Deplante, grinca Opale.
- " Tais-toi Deplante! " t'es vraiment qu'une pauvre cloche ! Comme ta soeur d'ailleurs. Elle se croit maligne celle-là...

* Concentre toi sur le paysage *

Opale observa le couloir. Les filles se tenaient près du mur, juste à côté d'elles, se tenait la statue d'une fée au long manche d'une arme destructrice dans la main. Très joli.

* Allez Iris, dépêche toi ! *

- Ouais, avec son équipe de quiddich elle se prend pour wonderwoman ou je ne sais qu'elle autre déesse mais finalement vous êtes comme votre mère : des déchets.

Opale se jeta sur la fille, lui cognant la tête contre le mur. San réfléchir, elle empoigna le manche de l'arme de la fée et la planta dans l'abdomen de la petite peste.

- On...insulte pas...ma mère !

Puis, elle retira l'arme de la jeune fille et la leva une nouvelle fois pour l'achever lorsqu'elle se sentit prochter en arriere. Iris se tenait la baguette a la main. Sa sœur pivota et menaça les amies de la victime les yeux rougeoyant de colère.
- DÉGAGEAIENT! MAINTENANT!
Les feu ne se firent pas prier et s'en allèrent sans demander leur reste.
La jeune sorcière se pencha sur sa elle pour la prendre dans ses bras.
-Sa va aller Hope...
Mais elle n'étendait pas, ses yeux étaient exorbités regardant ses mains rougies par le sang.


&& Passport ;; Moldu


Prénom / Surnom / Pseudo : Niark Niark Niark (Ricanement Diabolique) appellez moi Patate pour les intimes xD
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